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Hôte: Air Turquoise SATarget not accessible

Allongée dans le pré, Marmi rêvasse. Le soleil est à son zénith, Marmi cligne des yeux. Elle aperçoit soudain une tâche dans le ciel. Un aigle? Non, un parapente.

Marmi est toujours effrayée quand quelque chose surgit du ciel. Elle émet alors un sifflement avant de disparaître dans son terrier avec toute sa famille. Mais ce qui apparaît dans le ciel n’est pas un rapace.

C’est un parapente, à ne pas confondre avec un deltaplane. Les parapentistes ne sont pas accrochés à l’horizontale à une structure rigide en aluminium, mais sont allongés ou assis dans une sellette qui est reliée à l’aile (ou voile) par des suspentes. Le parapente peut décoller même si la vitesse du vent est faible. Il est plus petit et plus facile à transporter que le deltaplane, puisqu’il passe dans un sac à dos.

Marmi ouvre grand les yeux. Que ne font pas les êtres humains pour se sentir libres! C’est en effet la principale motivation de nombreux parapentistes: être libres comme les oiseaux. Et c’est relativement accessible. Il existe en Suisse de nombreuses écoles et des spots où le décollage et l’atterrissage sont faciles en raison du vent.

Marmi veut essayer le parapente et se demande si c’est sûr. Un parapentiste a beau être maître de son appareil, sûr de ses capacités et renseigné sur les vents, il a toujours besoin d’une licence. Des accidents surviennent cependant régulièrement. Les spécialistes ne recommandent le parapente que si on est en pleine forme et le déconseillent si toutes les conditions ne sont pas réunies. Le risque est plus élevé si on est un parapentiste occasionnel. Pour survoler les alpages en toute sécurité, comme l’envisage maintenant Marmi, il faut être expérimenté.

Cette expérience, notre marmotte entend l’acquérir en faisant un stage dans l’une des 73 écoles de parapente de Suisse. Elle veut décoller en tandem avec une personne expérimentée pour faire concurrence aux rapaces.