PORTRAITS. Qui sont les cinéastes à l’origine des NFT Swiss Crypto Stamp 2.0?

Né en 1985 à Zurich, Suisse, Valentin Merz s’est installé à Mexico en 2007, où il a exercé le métier de typographe. De 2009 à 2014, il a travaillé dans le cinéma et le théâtre à Berlin, avant d’entreprendre des études de cinéma à la HEAD (Haute école d’art et de design) de Genève. Ses courts métrages ont été projetés dans le cadre de festivals internationaux. En 2018, il a cofondé la société de production Andrea Film. Intitulé «De Noche Los Gatos Son Pardos», son premier long métrage sera présenté cette année au Locarno Film Festival.

Né à Berlin en 1993, de parents respectivement architecte et peintre, Samuel Patthey a baigné durant toute son enfance dans l’art, la culture et la création. C’est ce qui l’a incité à démarrer des études d’animation 2D à la Haute école d’art et de design de Lucerne, en Suisse.

Il a obtenu son diplôme en 2017 avec le film «Travelogue Tel Aviv». Aujourd’hui, il vit toujours en Suisse, à Fribourg, où il poursuit une carrière de réalisateur de films d’animation et d’illustrateur. Le public a pu découvrir son premier film, «Écorce», lors de l’édition 2020 du Locarno Film Festival.

Actuellement, Samuel Patthey travaille à son prochain court métrage.

Elie Grappe étudie la musique classique au Conservatoire national de Lyon, puis étudie la réalisation à l’École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) entre 2011 et 2015.

À l’ECAL, il réalise les courts-métrages «Répétitions» et «Suspendu», sélectionnés et primés dans plusieurs festivals internationaux.

À sa sortie d’école, il coréalise avec Timothée Zurbuchen un documentaire musical, «Hors scène». Il dirige ensuite le casting et coache les interprètes du film de Blaise Harrison, «Les particules», sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2019.

En juillet 2021, son premier long-métrage de fiction «Olga» est sélectionné en compétition à la 60e Semaine de la Critique du Festival de Cannes où il reçoit le Prix SACD. Depuis, le film parcourt les festivals – Karlovy Vary, Odessa, Bruxelles, Hambourg. Il sort en salle le 17 novembre 2021, et est distribué dans plus d’une vingtaine de pays.

«Olga» était la candidature suisse pour l’Oscar du meilleur film étranger 2022. En mars 2022, «Olga» reçoit les Quartz du Meilleur Film, du Meilleur Scénario et du Meilleur Son au Prix du Cinéma Suisse.

Klaudia Reynicke est une scénariste et réalisatrice qui possède la double nationalité suisse et péruvienne. Elle a ainsi grandi au Pérou, en Suisse, mais aussi aux États-Unis.

Diplômée des beaux-arts et en sciences sociales et politiques, elle a finalement décidé de se tourner vers le cinéma. En 2010, elle a obtenu un master en cinéma à l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) et à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD).

Elle a ensuite réalisé plusieurs documentaires pour le cinéma et la télévision suisse italienne (RSI). Produit par Amka Films (CH) et Tempesta Films (ITA), son premier long métrage intitulé «Il Nido» (2016) a été présenté en compétition au Locarno Film Festival de 2016 dans la section «Cinéastes du présent».

«Love me tender», son second long métrage, a été produit par Amka Films (CH) et est sorti en 2019. Il a concouru dans la même section que le précédent lors du Locarno Film Festival de 2019 et a été présenté en première mondiale au Toronto International Film Festival (TIFF) cette même année, puis a figuré dans la sélection de divers autres festivals prestigieux, dont le BFI de Londres, le Festival du film européen de Séville, le BAFICI de Buenos Aires et l’AFI Film Festival de Los Angeles.

Klaudia Reynicke prépare en ce moment son troisième film, «Reinas», dont le tournage doit démarrer début 2023 au Pérou.

Maya Kosa, d’origine polonaise, est née en 1985 à Genève. Sergio Da Costa, d’origine portugaise, est né en 1984 à Lausanne. En 2014, après leurs études en cinéma à la Haute école d’art et de design de Genève, ils réalisent leur premier long-métrage, «Rio Corgo», mélangeant documentaire et fiction.

Le film est présenté en première internationale au Festival de Berlin dans la section Forum en 2016 et la même année, il sort en salle en Suisse, en France et au Portugal.

Leur dernier long-métrage, «L’île aux oiseaux», vainqueur du concours «Pour-cent culturel Migros - Documentaire», fait sa première au Locarno Film Festival en 2019. Il circule ensuite dans divers festivals internationaux comme San Sébastian, Rotterdam, Mar del Plata, Viennale ou Dok Leipzig et reçoit plusieurs prix. En 2020, il est nommé au Prix du cinéma suisse dans la catégorie meilleur documentaire.

Actuellement, Maya Kosa et Sergio da Costa développent leur troisième long-métrage «Une femme imparfaite» dont l’action se déroule au sein de la communauté chinoise de Lisbonne.

Denise Fernandes est née à Lisbonne de parents cap-verdiens et a grandi dans la partie italophone de la Suisse. Elle a étudié le cinéma en Suisse, ainsi qu’à l’École internationale du cinéma et de la télévision de Cuba.

Sorti en 2020, son dernier court métrage «Nha Mila» a été présenté en première mondiale au Locarno Film Festival. Récompensé lors de la 28e édition du Festival international du court métrage de Vila do Conde, il a fait partie des 24 œuvres en compétition pour le Prix du cinéma européen 2020 et a également été projeté à l’occasion du 50e New Directors / New Films Festival de New York. Denise Fernandes se consacre ces temps à la réalisation de son premier long métrage, «Hanami».

Cyril Schäublin (*1984) a grandi en Suisse et a étudié le cinéma à Pékin et à Berlin. Ses films ont été présentés en avant-première dans des festivals tels que la Berlinale, Locarno, le New York Film Festival ou San Sebastián, parmi lesquels Dene WOS GUET GEIT (2017) ou UNRUEH (2022).

Née à Bienne en 1989, Nora Longatti a étudié le cinéma à l’ECAL de Lausanne, ainsi que les beaux-arts à Prague et à la ZHdK (Zurich). Son tout dernier court métrage, «Chute», a été récompensé par le Pardino d’Oro au Locarno Film Festival de 2021 ainsi que par le Golden Puffin au Reykjavík International Film Festival. Il a également été présenté lors de divers festivals internationaux.

Tout comme «Chute», son court métrage «Bloc B» (2019) a été projeté dans le cadre de festivals internationaux. Les deux ont obtenu un prix au Festival international du court métrage de Winterthour.

Originaire de Soleure, Yan travaille dans les arts visuels, l’animation 2D/3D et la conception visuelle, y compris les effets visuels (VFX). Après avoir fait ses débuts comme stagiaire dans un studio photo et vidéo, il a obtenu un diplôme en art et a poursuivi sa carrière dans la communication visuelle, en se spécialisant dans la communication d’entreprise et le branding. Pendant cette période, tout en réalisant de nombreux projets en freelance, il a créé une agence de marketing et de branding s’adressant aux PME.

En parallèle à ce travail plus conventionnel, Yan a enseigné à la SUPSI et continué de parfaire ses compétences dans les domaines du graphisme d’animation, de la vidéo et des effets visuels en collaborant à un certain nombre de projets pour la Télévision suisse et le secteur de la publicité. Une formation en VFX aux Lost Boys Studios de Vancouver, Canada, lui a ouvert des portes et permis de participer à la création des effets visuels pour plusieurs superproductions, dont «Wonder Woman», «Annihilation» et «Deadpool 2», sans oublier «Blade Runner 2049», film récompensé par un Oscar.

Après plusieurs années de travail dans les effets visuels pour le cinéma et la télévision, Yan a déménagé à Montréal et intégré Moment Factory, un studio multimédia spécialisé dans le divertissement, où il s’est lancé dans la création d’environnements audiovisuels immersifs, le motion design et la 3D en utilisant des technologies de pointe. Au cours de cette période, il a pris part à toutes sortes de projets, allant de créations relativement intimistes comme «The Grammys» et «Alta Lumina», en France, à des productions d’envergure comme Disney World et les MTV Music Awards.

Désormais rentré en Suisse, Yan Hirschbühl a conquis de nouveaux clients, pour lesquels il crée des mises en récit et bâtit des univers en misant sur son savoir-faire technique et ses talents de concepteur.

Elene Naveriani a vu le jour en Géorgie en 1985 et se consacre aujourd’hui en Suisse à la réalisation cinématographique. Iel a obtenu un diplôme en peinture monumentale à l’Académie des Beaux-Arts de Tbilissi en 2003.

Après un master à la HEAD (Haute école d’art et de design) de Genève, dans la section Critical Curatorial Cybermedia, Elene a entrepris des études de cinéma. Intitulé «Les évangiles d’Anasyrma», le court métrage réalisé pour son diplôme en 2014 lui a valu des éloges en raison de sa singularité et de sa posture affirmée. Dans son travail, Elene donne à voir des histoires invisibles, fait entendre des voix ignorées et met à l’honneur des existences marginalisées.

Elene pratique un cinéma de résistance. S’inscrivant dans cette droite ligne, son premier film «I Am Truly a Drop of Sun on Earth» (2017) a été initialement projeté au Festival de Rotterdam et a obtenu de nombreuses distinctions (Séoul, Xining, Valladolid, Porto). Elene a également réalisé deux autres courts métrages qui ont reçu un excellent accueil. Ainsi, «Red Ants Bite» (2019) a été nominé pour le prix du meilleur court métrage suisse.

Son second film, «Wet Sand», a été projeté en première mondiale à Locarno en août 2021. Il a été encensé par la critique et a remporté le prix du meilleur acteur. Entre autres distinctions, Elene a obtenu le Prix de Soleure ainsi qu’une nomination pour le Prix du Cinéma Suisse dans la catégorie Meilleure fiction. Elene travaille actuellement sur son nouveau long métrage «Blackbird, Blackbird, Blackberry», l’adaptation d’un roman féministe géorgien.